Baisse des prix des billets d’avion, le gouvernement congolais gagne quelques points

Relier les villes congolaises, cela demeure un grand défi pour le gouvernement congolais. Il devra d’abord doter les différentes agglomérations de meilleures infrastructures aéportuaires. Ensuite, construire des routes pour arriver à interconnecter ces villes. Tous les échanges commerciaux en dépendent. C’est donc des défis à relever. Pour le moment, ce qu’on peut noter comme premier effort, c’est la baisse du prix des billets d’avion.

Pour un Congolais moyen, il était pratiquement impossible d’envisager l’avion pour voyager. Les prix des billets ne sont pas accessibles à toutes les bourses.  Le coût du transport aérien est très onéreux. Ce qui fait que pour aller d’une ville à une autre, il fallait réunir d’importantes sommes d’argent. Mais pour beaucoup, il faut faire le plus simple : emprunter des voies routières malgré le danger que les routes représentent en République démocratique du Congo. La plupart sont impraticables.

Mais comme signe pour améliorer les choses, le gouvernement congolais a décidé de la réduction des prix des billets d’avion. L’arrêté ministériel, signé par le ministre de l’économie Jean-Marie Kalumba, est sorti le 7 août dernier, après les travaux de révision des structures des tarifs des services aériens du réseau domestique. Les prix des vols domestiques ont baissé entre 45% et 70% selon les itinéraires. A titre d’exemple, un billet Kinshasa–Goma s’achète désormais à moins de 200 USD au lieu de 340 USD et celui de Kinshasa–Gbadolite tourne autour de 150 USD au lieu de 480 USD.

En effet, pendant deux mois, le gouvernement Congolais a négocié la réduction des prix des billets d’avion auprès de différentes compagnies aériennes. Ce qui est un effort considérable. Alors bonne nouvelle : un Congolais moyen peut maintenant s’acheter un billet pour un voyage par avion. Il peut facilement circuler dans son propre pays et faire des affaires…En République Démocratique du Congo, le transport aérien reste le seul moyen auquel recourent beaucoup de Congolais.  Mais reste qu’il y ait l’assainissement dans ce secteur et que l’on dote les différentes villes congolaises de meilleures infrastructures aéroportuaires.

Ronsard Luabeya