Les mots auxquels les Congolais se sont habitués pendant cette crise sanitaire liée au coronavirus

Article : Les mots auxquels les Congolais se sont habitués pendant cette crise sanitaire liée au coronavirus
Crédit: CARITAS RDC
28 juin 2021

Les mots auxquels les Congolais se sont habitués pendant cette crise sanitaire liée au coronavirus

Pendant cette période marquée par la pandémie du coronavirus, les Congolais ont été invités à observer des mesures dictées par l’Etat pour stopper la propagation du virus. Si leur mode de vie a nettement changé depuis plus d’une année, leur vocabulaire a été aussi bien enrichi.

En effet, je vous présente quatre termes auxquels les Congolais se sont finalement habitués. Et ces derniers ont modifié leur mode de vie.

Covid-19

Au début, je vous assure que c’était difficile pour beaucoup d’admettre l’existence de la maladie. Le terme « coronavirus » était certes familier à une certaine élite, mais méconnu du grand public. En suivant les explications des experts, certains ont pensé que c’est juste une simple grippe et qu’il n’y avait pas de mal à craindre. Pourtant, la propagation de la maladie était vraie. On a noté aussi une confusion qui a renforcé le doute chez beaucoup de Congolais. Il s’agit de l’article que devait porter la nouvelle variante du coronavirus. Fallait-il dire la covid-19 ou le covid-19 ? Ce qui a pu ouvrir libre cours à toutes les spéculations.

Etat d’urgence

Par définition, le terme « état d’urgence » est une mesure prise par un gouvernement en cas de péril imminent dans un pays. Certaines libertés fondamentales peuvent être restreintes comme la liberté de presse ou la liberté de circulation. En République démocratique du Congo, le gouvernement a pu décider d’instaurer l’état d’urgence. Conséquences : fermeture des écoles et universités, des débits de boissons et des églises. Les Congolais ont été surement conscients du devoir de l’Etat de les protéger, mais ils n’ont jamais mieux digéré les conséquences qu’ils ont subies pendant cette période.      

Couvre-feu

Je dois vous dire qu’on a eu du mal à intégrer ce terme dans nos habitudes. Imaginez que le Congolais est fêtard. Il est habitué à passer des moments de détente dans des boîtes de nuit ou dans des débits de boisson. Mais lorsqu’il revient à lui demander d’être chez lui avant 21 heures. C’est un mode de vie qu’il a appris à respecter. En RDC, le couvre-feu a été imposé de 21 heures à 5 heures après un pic dans les cas de coronavirus.

Distanciation sociale

C’est le nouveau comportement induit par la pandémie. Pendant cette période, il est interdit de se saluer par les mains et d’observer une distance d’au moins un mètre. Mais pour beaucoup de Congolais, ce genre de restrictions sont très difficiles. Habitués à partager une forte proximité, même en public, ils ont eu du mal à se défaire. C’est avec le temps que certains ont compris qu’il fallait s’y adapter. Ainsi, ce terme fait maintenant partie du vocabulaire populaire.

Ronsard Luabeya

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